Rapport_Activite_22_23
répond aux besoins des victimes pour faire face aux conséquences de l’accident, de l’agression ou de l’acte terroriste subi. Il s’agit de service à domicile, d’aide au transport, de soutien scolaire, d’aménagement du logement, d’adaptation du véhicule, d’aide à l’accès ou au retour à l’emploi, d’accompagnement global à un nouveau projet de vie, ...). Ces chantiers, co-construits avec les collaborateurs, ont également permis au Fonds de conforter son efficacité opérationnelle et financière : • via l’animation de la politique d’indemnisation, de la politique d’investissement, le renforcement du dispositif de pilotage de l’activité et de la gestion des risques (sécurisation des données, lutte contre la fraude) ; • en digitalisant les outils métiers ; • en œuvrant au développement professionnel et à la qualité de vie au travail de ses salariés (généralisation du télétravail) ; • par de multiples actions, (voir à partir de la page 46), le Fonds de Garantie a aussi ancré son positionnement d’entreprise à mission de service public, solidaire et responsable.•
RÉPARER AUTREMENT OU
Le Fonds de Garantie des Victimes met en place, dans le cadre de la démarche indemnitaire, des prestations de service à la personne pour répondre aux besoins des victimes et les aider à faire face aux conséquences de l’acte terroriste, de l’agression ou de l’accident de la circulation qu’elles ont subi. Ainsi, mettre en place un soutien scolaire pour l’enfant victime déscolarisé pendant des mois, apporter des repas à domicile, proposer un coaching pour retrouver un emploi correspondant à une nouvelle situation ou encore organiser le transport pour aller à l’expertise médicale si la victime ne peut se déplacer par ses propres moyens constituent autant de services désormais proposés aux victimes qui le souhaitent lors de leur parcours d’indemnisation. Ces services donnent du sens à l’indemnisation parce qu’ils correspondent à une attente d’accompagnement de certaines victimes.•
« Le Fonds est en mouvement et il doit en permanence répondre aux enjeux d’accompagnement
des victimes ». MAMADOU GUÈYE, DIRECTEUR DE LA
TRANSFORMATION ET DU NUMÉRIQUE DU FONDS.
UNE TRANSFORMATION SALUÉE PAR LA COUR DES COMPTES
À la suite d’un premier audit de la Cour des comptes, en 2019, portant sur la prise en charge financière spécifique des victimes d’actes de terrorisme qui saluait « [des] dispositifs de prise en charge efficace[s] (...) [qui] peuvent être considérés dans leur globalité comme parmi les plus larges au monde », le Fonds a fait l’objet d’un contrôle
organique, en 2021, portant sur les dix années antérieures. La Cour a, de nouveau, salué l’efficacité de l’action du Fonds, « [sa] gestion modernisée et professionnalisée ; [son] projet d’entreprise commun aux deux fonds déployé, qui met l’accent sur la réactivité, la qualité de service et la bienveillance à l’égard des victimes ».•
42 se transformer
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